« Ils nous ont témoigné une hospitalité peu ordinaire » Actes 28, 2
Dimanche 19 janvier 2020
Célébration œcuménique / Cathédrale Saint-Pierre
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint, soient avec vous tous »
C’est une joie de vous accueillir, vous qui êtes venus ici prier pour l’unité des Chrétiens.
Chaque année, un groupe œcuménique pris à travers le monde est chargé de choisir un texte biblique, des prières et une méditation propre à nous faire réfléchir et si possible avancer sur le chemin de l’unité ; cette année, ce sont les chrétiens de Malte qui se sont mis au travail.
Malte étant une île – et pas n’importe quelle île puisque c’est là que s’échoua le bateau qui emmenait Paul à Rome – les chrétiens de Malte ont évidemment choisi le récit de son naufrage – fêté aujourd’hui encore sur leur île chaque 10 février – et dans ce long récit que vous entendrez tout à l’heure, ils ont proposé de mettre en exergue un verset qui parle de l’accueil des naufragés par les habitants de l’île de Malte. C’est ce verset qui figure en tête de votre feuillet : « Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire ».
Qui sont ces « ils » ? Comme nous le fait remarquer le pasteur Daniel Nesser dans son blog de la Tribune, ce sont « les habitants de Malte » habituellement traduit dans nos Bibles par « les indigènes », quand le grec original dit « oi barbaroi » - les barbares - c’est à dire ceux qui ne parlent pas grec ; ceux qui ne sont pas de la même culture ; ceux dont on a toute raison de se méfier, de ses défier ; eh bien ce sont ces « barbaroï » qui ont manifesté de l’hospitalité, de l’humanité en accueillant les naufragés.
En proposant ce texte à notre méditation et en composant les différentes prières qui l’accompagnent, les chrétiens de Malte nous offrent une liturgie qui tombe à pic, au moment où, en signe d’hospitalité et de reconnaissance, nous accueillerons samedi 29 février dans cette cathédrale qui est aussi l’un des plus vieux et des plus emblématiques des temples, nos frères et sœurs catholiques qui y célèbreront la messe. La première dans ces murs depuis le 10 août 1535.
Après la célébration, Pascal Desthieux et Emmanuel Fuchs seront à votre disposition, avec nous tous, pour répondre aux questions légitimes qu’un tel geste soulève. Mais place, maintenant, à la prière et à l’adoration. Je vous invite à vous lever pour l’invocation l’Esprit de Dieu
Invocation de l’Esprit Saint
Pascal : Esprit d’amour, descends sur cette assemblée et demeure parmi nous.
T Viens, Esprit Saint
Jean : Esprit d’unité, montre-nous le chemin qui mène vers l’unité des chrétiens.
T Viens, Esprit Saint
Stéphane : Esprit d’hospitalité, enseigne-nous à être accueillants.
T Viens, Esprit Saint
Alexis : Esprit de compassion, infuse en nous une attitude de respect envers tous ceux que nous rencontrons.
T Viens, Esprit Saint
Zoltan : Esprit d’espérance, aide-nous à nous détacher de tout ce qui entrave notre parcours œcuménique.
T Viens, Esprit Saint
Prières pour le pardon et la réconciliation
Pascal Pardonne-nous, Seigneur, nos fautes passées, la défiance et les méfaits entre chrétiens issus de diverses Églises et traditions.
Jean Pardonne-nous, Seigneur, de demeurer dans les ténèbres au lieu de chercher le chemin qui mène à ta Lumière ; car tu es, Seigneur, la seule vraie Lumière.
Kyrie eleison ! (Chœur)
Stéphane Pardonne-nous, Seigneur, notre manque de foi et notre manque d’espérance ferme et de charité authentique.
Alexis Pardonne-nous, Seigneur, les souffrances, les privations et les angoisses que nous avons infligées aux autres.
Kyrie eleison ! (Chœur)
Zoltan Pardonne-nous, Seigneur, de nous être isolés et d’être restés indifférents, au lieu de nous montrer accueillants envers tous, et en particulier envers les étrangers et les réfugiés.
Kyrie eleison
Paroles de grâce (Debout) Emmanuel Le Seigneur est miséricordieux et bienveillant, lent à la colère et plein de fidélité. Comme les cieux dominent la terre, sa fidélité dépasse ceux qui le craignent. Comme le levant est loin du couchant, il met loin de nous nos offenses
Proclamation de la Parole de Dieu
Pascal Père du ciel, ouvre nos cœurs et nos esprits à ta Parole.
T Tes paroles sont esprit et vie !
Jean Donne-nous de grandir ensemble dans l’unité et la charité.
T Ta parole est une lampe qui éclaire notre chemin !
Première lecture Actes 27,18 – 28,10
Pascal Le lendemain, comme nous étions toujours violemment secoués par la tempête, on jetait du fret et, le troisième jour, de leurs propres mains les matelots ont affalé le gréement. Ni le soleil ni les étoiles ne se montraient depuis plusieurs jours ; la tempête, d’une violence peu commune, demeurait dangereuse : tout espoir d’être sauvés nous échappait désormais.
Jean On n’avait plus rien mangé depuis longtemps quand Paul, debout au milieu d’eux, leur a dit : « Vous voyez, mes amis, il aurait fallu suivre mon conseil, ne pas quitter la Crète et faire ainsi l’économie de ces dommages et de ces pertes. Mais, à présent, je vous invite à garder courage : car aucun d’entre vous n’y laissera la vie ; seul le bateau sera perdu. Cette nuit même, en effet, un ange du Dieu auquel j’appartiens et que je sers s’est présenté à moi et m’a dit : “Sois sans crainte, Paul ; il faut que tu comparaisses devant l’empereur et Dieu t’accorde aussi la vie de tous tes compagnons de traversée !” Courage donc, mes amis ! Je fais confiance à Dieu : il en sera comme il m’a dit. Nous devons échouer sur une île. »
Stéphane : C’était la quatorzième nuit que nous dérivions sur l’Adriatique ; vers minuit, les marins ont pressenti l’approche d’une terre. Jetant alors la sonde, ils ont trouvé vingt brasses[1]; à quelque distance, ils l’ont jetée encore une fois et en ont trouvé quinze. Dans la crainte que nous ne soyons peut-être drossés sur des récifs, ils ont alors mouillé quatre ancres à l’arrière et souhaité vivement l’arrivée du jour. Mais, comme les marins, sous prétexte de s’embosser sur les ancres de l’avant, cherchaient à s’enfuir du bateau et mettaient le canot à la mer, Paul a dit au centurion et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas à bord, vous, vous ne pourrez pas être sauvés ». Les soldats ont alors coupé les filins du canot et l’ont laissé partir.
Alexis En attendant le jour, Paul a engagé tout le monde à prendre de la nourriture : « C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous passez dans l’expectative sans manger, et vous ne prenez toujours rien. Je vous engage donc à reprendre de la nourriture, car il y va de votre salut. Encore une fois, aucun d’entre vous ne perdra un cheveu de sa tête. » Sur ces mots, il a pris du pain, a rendu grâce à Dieu en présence de tous, l’a rompu et s’est mis à manger. Tous alors, reprenant courage, se sont alimentés à leur tour. Au total, nous étions deux cent soixante-seize personnes à bord. Une fois rassasiés, on a allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
Zoltan Une fois le jour venu, les marins ne reconnaissaient pas la terre, mais ils distinguaient une baie avec une plage et ils avaient l’intention, si c’était possible, d’y échouer le bateau. Ils ont alors filé les ancres par le bout, les abandonnant à la mer, tandis qu’ils larguaient les avirons de queue ; puis, hissant au vent la civadière[2], ils ont mis le cap sur la plage. Mais ils ont touché un banc de sable et y ont échoué le vaisseau ; la proue, enfoncée, est restée prise, tandis que la poupe se disloquait sous les coups de mer. Les soldats ont eu alors l’idée de tuer les prisonniers, de peur qu’il ne s’en échappe à la nage. Mais le centurion, décidé à sauver Paul, les a empêchés d’exécuter leur projet ; il a ordonné à ceux qui savaient nager de sauter à l’eau les premiers et de gagner la terre. Les autres le feraient soit sur des planches soit sur des épaves du bateau. Et c’est ainsi que tous se sont retrouvés à terre, sains et saufs.
Sandrine Une fois hors de danger, nous avons appris que l’île s’appelait Malte. Les autochtones nous ont témoigné une humanité peu ordinaire. Allumant en effet un grand feu, ils nous en ont tous fait approcher, car la pluie s’était mise à tomber, et il faisait froid. Paul avait ramassé une brassée de bois mort et la jetait dans le feu, lorsque la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’accrocha à sa main. À la vue de cet animal qui pendait à sa main, les autochtones se disaient les uns aux autres : « Cet homme est certainement un assassin ; il a bien échappé à la mer, mais la justice divine ne lui permet pas de vivre ». Paul, en réalité, a secoué la bête dans le feu sans ressentir le moindre mal. Eux s’attendaient à le voir enfler, ou tomber raide mort ; mais, après une longue attente, ils ont constaté qu’il ne lui arrivait rien d’anormal. Changeant alors d’avis, ils répétaient : « C’est un dieu ! ».
Ensuite, il se manifesta aux Onze, alors qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il leur dit : « Allez par le monde entier, proclamez l’Évangile à toutes les créatures. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné.
Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal ; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris. » Donc le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils partirent prêcher partout : le Seigneur agissait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.
Emmanuel : Au moment où je m’apprêtais à écrire ma prédication et établir un parallèle entre la barque au cœur de la tempête et la situation de nos églises aujourd’hui, le temps de l’hospitalité mutuelle devenant à nos yeux, plus urgent que jamais, j’ai découvert les chemins d’interprétations ouverts par les chrétiens de Malte sur ce long récit du livre des Actes, et là encore, je me suis dit : nous n’avons qu’à les écouter. Sur quelques versets du récit du naufrage, ils proposent chaque fois une brève réflexion et une courte prière. Sandrine va relire les versets, moi je vous lis sans en changer une ligne la réflexion proposée par les maltais et Pascal, Jean, Alexis, Zoltan et Stéphane lisent les prières qui accompagne chaque réflexion.
Lecture (Sandrine) Actes 27, 18
« Le lendemain, comme nous étions toujours violemment secoués par la tempête, on jetait du fret, et le troisième jour, de leurs propres mains les matelots ont affalé le gréement. »
« Ni le soleil, ni les étoiles ne se montraient depuis plusieurs jours ; la tempête, d’une violence peu commune, demeurait dangereuse : tout espoir d’être sauvés nous échappait désormais. »
« Je vous invite à garder courage ; car aucun d’entre vous n’y laissera la vie ; seul le bateau sera perdu… aucun d’entre vous ne perdra un cheveu de sa tête… ».
Réflexion (Emmanuel) : « Nous, chrétiens issus d’Églises et de traditions non encore pleinement réconciliées entre elles, nous nous sentons souvent découragés par l’absence de progrès vers l’unité visible. Certains ont même abandonné tout espoir et voient cette unité comme un idéal hors d’atteinte. D’autres ne considèrent même plus l’unité comme une exigence de leur foi chrétienne. Prions pour implorer le don de l’unité visible avec une foi ferme, une patience constante et une espérance inlassable, confiants dans la providence aimante de Dieu. L’unité est la prière que le Seigneur a faite pour l’Église, et il nous accompagne dans ce cheminement. Nous ne nous perdrons pas.
« Cette nuit même, en effet, un ange du Dieu auquel j’appartiens et que je sers s’est présenté à moi et m’a dit : ‘Sois sans crainte, Paul ; il faut que tu comparaisses devant l’empereur et Dieu t’accorde aussi la vie de tous tes compagnons de traversée !’ Courage, donc, mes amis ! Je fais confiance à Dieu : il en sera comme il m’a dit. Nous devons échouer sur une île ».
« En attendant le jour, Paul a engagé tout le monde à prendre de la nourriture : « C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous passez dans l’expectative sans manger, et vous ne prenez toujours rien. Je vous engage donc à reprendre de la nourriture, car il y va de votre salut. Sur ces mots, il a pris du pain, a rendu grâce à Dieu en présence de tous, l’a rompu et s’est mis à manger. Tous alors, reprenant courage, se sont alimentés à leur tour. »
Réflexion (Emmanuel) : « En invitant les autres passagers du bateau à prendre de la nourriture, Paul les exhorte à reprendre des forces en vue des épreuves qui les attendent. Ce repas de pain marque un changement d’attitude parmi les passagers du bateau, qui cessent de désespérer et reprennent courage. De même, l’Eucharistie ou le Repas du Seigneur nous nourrit et nous fortifie en vue du chemin qui nous attend, en nous recentrant sur la vie en Dieu. La fraction du pain – qui est au cœur de la vie et de la prière de la communauté chrétienne – nous constitue en vue du service chrétien auquel nous sommes appelés. Nous aspirons au jour où tous les chrétiens partageront le repas du Seigneur à la même table et reprendront des forces en rompant le même pain et en buvant à la même coupe.
« Une fois hors de danger, nous avons appris que l’île s’appelait Malte. Les autochtones nous ont témoigné une humanité peu ordinaire. Allumant en effet un grand feu, ils nous en ont tous fait approcher car la pluie s’était mise à tomber».
Depuis que la décision a été rendue publique, nous avons reçu des réactions plutôt négatives de la part de protestantes et de protestants surpris ou indignés et nous voici évidemment sommés de rendre des comptes. Un certain nombre de documents sont donc à votre disposition à la sortie de la cathédrale : La lettre à nos paroissiens ; l’argumentaire qui le sous-tend ; le communiqué de presse et pour faire bonne mesure, la déclaration du pape François à l’occasion du 500ème anniversaire de la Réforme et lors de sa venue au COE.
Ce matin, je ne veux mettre en avant que la seule puissance qui justifie que l’on puisse s’opposer parfois aux siens, fussent-ils ses plus chers amis : Jésus-Christ, Verbe de Dieu, Parole de Dieu faite chair, vie, mouvement et être. Pour nous, ouvrir la cathédrale pour une messe catholique, ce n’est pas un geste historique, ni un geste politique, c’est un geste évangélique fondé sur les paroles et les gestes d’un Christ qui n’avait pas de « domicile fixe » et qui, sa vie durant, s’est employé à briser brouiller les lignes de démarcation, franchir les frontières et briser « les murs de séparations ».
J’en profite aussi pour dire ma fierté. Qui n’a rien de personnel. Ma fierté de protestant genevois. Fierté d’appartenir à cette famille spirituelle qui a toujours été un moteur de rapprochement entre les différentes traditions confessionnelles et même religieuses. Fierté d’être un arrière-petit-fils des pasteurs Wilhelm Visser’t Hooft et Adolphe Keller, qui, en 1948, ici-même, du lieu où je vous parle, baptisaient le tout nouveau Conseil Œcuménique des Églises ; fierté d’être un fils d’Olivier Fatio qui créa à Genève la première chaire de théologie œcuménique au sein de la plus vieille Faculté de Théologie Protestante du monde ; fierté d’appartenir à la Compagnie des pasteurs et des diacres de Genève, quand tant de mes collègues se sont illustrés et s’illustrent aujourd’hui encore dans le rapprochement entre nos Églises. Je veux citer, puisque nous sommes ici un peu dans « sa cathédrale », Henry Babel, pionnier du mouvement œcuménique et interreligieux, mais aussi tout proches Bill McComish et Vincent Schmid qui invitèrent ici l’Abbé Pierre et le Dalaï Lama ; qui présidèrent aussi entre ces murs, l’adieu interreligieux de toute une ville aux victimes de la catastrophe du SR 111 le 5 septembre 1998.
Nous avons pour chacun d’entre eux une dette de reconnaissance.
Et puisque, c’est avec ce mot de « reconnaissance » que je termine, permettez-moi, moi qui ne suis pas un fils de Genève comme Pascal Desthieux et Emmanuel Fuchs, de dire ma reconnaissance d’être citoyen de cette ville dont on dit qu’elle a un esprit - « l’esprit de Genève » - un esprit qui, à force de transformer les pourquoi en pourquoi pas a fait de la cité de Calvin ce qu’elle est devenue aux yeux du monde entier : une ville honnête et sûre où il fait bon vivre, une ville de paix, une ville libre.
C Chers frères et sœurs, unis dans le Seigneur Jésus-Christ, proclamons notre foi commune en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.
T Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.
Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, et qui est né de la Vierge Marie ; Il a souffert sous Ponce-Pilate, Il a été crucifié, Il est mort et a été enseveli, Il est descendu aux enfers ; le troisième jour, Il est ressuscité des morts,
Il est monté aux cieux ; Il siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à l’Église, à sa sainteté et à sa catholicité, à la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair et la vie éternelle.
Amen.
Jean Nous ne pouvons pas affronter seuls les tempêtes de la vie. Les bateaux avancent quand tous rament ensemble. Face aux difficultés, reconnaissons notre besoin de ramer ensemble et d’unir nos efforts. Prions.
Dieu très bon, guéris les souvenirs douloureux du passé qui ont blessé nos Églises et continuent de nous tenir séparés.
Stéphane Dieu très bon, apprends-nous à suivre les pas du Christ, qui est la vraie Lumière. Affermis notre confiance en ta providence lorsque nous nous sentons perdus au milieu des tempêtes de la vie. Transforme nos nombreuses divisions en harmonie, et notre défiance en acceptation mutuelle.
Alexis Dieu très bon, Dieu très bon, donne-nous le courage de dire la vérité avec justice et amour. Détruis les barrières visibles et invisibles qui nous empêchent d’accueillir nos frères et sœurs en danger ou dans le besoin. Change nos cœurs et le cœur de nos communautés chrétiennes afin que nous soyons les agents de ta guérison.
Zoltan Dieu très bon, ouvre nos yeux pour que nous puissions voir la création tout entière comme un don de toi, et nos mains pour que nous en partagions les fruits dans un esprit de solidarité. Unis en Jésus-Christ, reprenons ensemble les paroles qu’Il nous a enseignées.
Bénédiction Nous sommes envoyés ensemble proclamer la Bonne Nouvelle en disciples et en frères car nous aspirons à l’unité des chrétiens. Engageons-nous à nouveau
à œuvrer en faveur de ce but commun.
Pascal Que Dieu le Père, qui nous a appelés des ténèbres à la lumière, fasse de nous de vrais témoins de sa Lumière.
T Amen.
Jean Que Dieu le Fils, qui nous a rachetés par son précieux sang, nous donne la force de suivre son exemple en servant les autres.
T Amen.
Stéphane Que Dieu le Saint-Esprit, qui est Seigneur et qui donne la vie, nous affermisse face aux naufrages de la vie et nous fasse aborder aux rivages du salut.
T Amen.
Emmanuel Que Dieu tout-Puissant et miséricordieux, Père, Fils et Saint-Esprit, nous bénisse et nous protège maintenant et toujours.
T Amen.